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Récréations et vacances

« Six ou sept tilleuls dégageaient une douce flagrance aux beaux jours. . »(1960-1965)

Les récréations sont des moments importants pour les élèves. Les occupations sont variées, les plus jeunes jouent beaucoup, les plus grands discutent.

Les élèves ne manquent jamais d’imagination pour s’occuper pendant les récréations. Avec l’aide des surveillants, les élèves ont pu organiser des animations.

Le CJD, club des jeunes Domfrontais, a proposé de nombreuses activités dans les années 1970 : rencontres de football, basket, volley, concours de photos, jeux (Quitte ou double, Schmilblick), tombolas, courses avec paris. Un journal, tenu par M. Desgrippes, a relaté toutes les activités du CJD de 1970 à 1976.

Des ateliers, sur le temps du midi, permettent aux élèves de se livrer à leur passion : atelier mobylette, modélisme, échec, canevas, théâtre.

Un groupe ACAT, action des chrétiens pour l’abolition de la torture a été créé en 2003.
Les élèves ont créé un blog : http://acatjeunes61.skyrock.com/

La chorale réunit une fois par semaine les chanteurs volontaires. Depuis quelques années, sous la houlette de M. Bignon, les élèves participent à un festival de chorales et nous livrent un beau spectacle.

 

Que faisiez-vous pendant les récréations ?

« Sport, ballon, jeux divers, les petits groupes étaient interdits. Nous avions à notre disposition les anneaux, barres parallèles, barre fixe, trapèze…. »(1931-1936)

« L’hiver, le plaisir, c’était de trouver une planche de bois épaisse et de s’asseoir à 5 ou 6 en file indienne et de glisser sur la glace, il y en avait à l’époque, du haut de la cour jusqu’en bas.. »(1942-1945)

« « Le drapeau, les barres, et la balle au prisonnier… nous jouions aux gendarmes et aux voleurs, à chat, et surtout aux billes, objets d’un véritable engouement. Parfois dans le sautoir de sable, bordant la route, se déroulaient des joutes qui consistaient en l’affrontement de deux équipages, si l’on peut dire, chacun constitué » d’un cheval et d’un cavalier, camarade juché sur son dois, le vainqueur étant celui qui, le premier, avait réussi à faire tomber l’adversaire. . »(1942-1945)

« On jouait aux billes, au saut à la corde, au drapeau, au foot, à la marelle et à la balle aux chasseurs. Le jeudi, on allait en ballade mais toujours accompagnés. . »(1946)

« Des élèves organisaient des jeux radiophoniques sur la cour. . »(1958-1960)

« Les grands jouaient au foot en bas de la cour où deux tilleuls et les deux poteaux du préau faisaient office de buts. Certains jouaient aux billes dans les racines apparentes des quelques sapins existants, d’autres jouaient aux gendarmes et aux voleurs. . »(1960-1965)

« LET I BE

Au Sacré dans les années 1969 et 1970, nous avions une salle verte réservée aux quatrièmes mais qui faisait office de salle de musique. C’était en fait une salle qui avait, à demeure, un petit piano électrique et un électrophone.
Vers la fin d’année, souvent après les fins des examens, nous avions quelques libertés qui nous étaient octroyées. L’une d’entre elles était d’écouter les musiques que nous souhaitions et que nous pouvions apporter de chez nous.
Nous avions des styles de musique : du Yéyé avec Claude François, Johnny Hallyday, mais aussi de la musique Pop avec Pink Floyd, les Rolling Stones et les Beatles. Les pochettes des 33 tours en vinyle côtoyaient celles des 45 tours.
L électrophone, avec un réglage à deux vitesses, permettait d’écouter tous les types de disques. L’un d’entre eux, en 1970, était souvent écouté, c’était Let it be, la fin du groupe Beatles. Il y avait aussi la pochette 33 tours celles où les Beatles traversent le trottoir nu-pieds les cheveux longs et la barbe hirsute. Cette pochette était une sorte de provocation que certains mettaient en évidence bien à la vue de tout adulte qui pouvait entrer dans la salle. En effet, l’époque n’était pas encore au Sacré-Cœur celle des cheveux longs sauf pour les filles de l’Ange Gardien qui venaient au Sacré-Cœur.
. »(1962-1971)

« Tollag avec paris mutuels. . »(1963-1968)

Lire, à ce sujet, le témoignage de Jacques Gallot dans le bulletin n°3 de l’Amicale.

« J’ai connu les clubs, CJD et Tollag, organisation de courses et paris. Très bon souvenir. . »(1968-1972)

« L’année des hannetons, en 1971, la seule et unique invasion de hannetons que j’ai connue, les filles préparaient des cercueils en papier pour les hannetons tués par les garçons et procédaient à l’enterrement. . »(1968-1972)

« Discussion dans la cour des filles . »(1970-1973)

« Beaucoup de sport, volley contre les profs le midi. . »(1975-1979)

« Le ping-pong, foot, les osselets, la marelle, la corde à sauter. . »(1975-1976)

« On jouait encore à l’élastique, à la corde à sauter. . »(1978-1982)

« Se moquer de son voisin qui n’était pas habillé de telle ou telle marque . »(1988-1992)

« Jeux de société le midi. »(1992-1996)

« Par mode, un jeu plutôt mixte, le jeu de la paume, sinon on passait beaucoup nos récrés à discuter. Le midi, un foyer avait été récemment remis en place, avec des jeux de sociétés, des albums des anciens élèves, c’était en salle de perm. . »(1997-2001)

Y avait-il des bagarres ?

« Questions bagarres, je me souviens de certaines. Quand on voyait passer sur la route, les élèves du collège public, l’habitude était de déclencher une bagarre par des volées de gravillons. Mais entre nous, je crois que c’était plutôt l’entente cordiale. . »(1942-1945)

« Mis à part quelques chamailleries et hausses de ton pour des problèmes de tricherie quelconque ou de divergences d’opinion, les bagarres étaient très rares et souvent tués dans l’œuf par le surveillant. . »(1960-1965)

« L’ambiance de la récré était super et conviviale. . »(1956-1961)

« La première fois que j’ai mis un garçon à terre hors d’un tatami, de plus dans la cour d’école, en pleine récréation, c’était au Sacré-Cœur. . »(1988-1992)

« Moi, une fois, mais j’ai gagné (toujours la même élève) et les surveillants n’ont pas eu le temps de s’en apercevoir. Mais il parait que dans les toilettes des garçons, il y en avait souvent. Je n’ai pas de preuve à part un cousin qui a défoncé une porte. . »(1988-1992)

Y avait-il une sonnerie, une cloche ?

La cloche rythmait la journée, elle indiquait qu’il était l’heure de se mettre en rang. Un élève était préposé à la cloche. Elle a été remplacée par une sonnerie électrique.

« Il y avait la cloche à l’entrée du perron, près du bureau du Directeur. Un élève était chargé de sonner. D’abord les 5 minutes, courte sonnerie avant, pour arrêter de jouer, aller vite aux toilettes, s’approcher. Puis sonnerie principale, plus longue de rentrée. Nous rentrions en rang. »(1935-1943)

« J’aimais le son de la cloche à la fin des récrés, beaucoup plus que la sonnerie électrique des classes neuves qui me stressait un peu. . »(1979-1983)

Y avait-il des animations, des soirées ?

  Quelques moments de l’année permettent aux élèves de se distraire.
Autrefois, la distribution des prix était agrémentée d’un spectacle.
La fête de Noël permet aux élèves de montrer leurs talents.

« Il y avait la saint Edouard et la saint Georges, Edouard, prénom de l’abbé Dutertre,curé de la paroisse, il est à l’origine de la construction de l’église Saint Julien et de l’agrandissement du Sacré-Cœur, c’était la fête, on ne travaillait pas beaucoup l’après midi et le midi, le repas était amélioré, l’abbé Dutertre présidait et visitait les classes.
A la saint Georges, nous fêtions aussi l’abbé Bazin, le directeur mais c’était moins solennel, moins important.
. »(1935-1943)

« Il y avait aussi la distribution des prix avant les grandes vacances et à peu près tous les ans une kermesse dans la cour du Sacré-Cœur. Les jours avant et après, l’école était perturbée. . »(1935-1943)

« La distribution des prix, à titre d’exemple, celle de juillet 1945, se déroulait au théatre de Domfront. Elle était l’occasion d’une petite fête ponctuée d’un récital de piano assuré par les élèves de M. Heuzé. . »(1942-1945)

« Remise des prix avec des piles de livres pour les têtes de classe. . »(1946-1952)

« Les prix d’honneur, des livres étaient distribués aux élèves qui étaient les 3 premiers de chaque classe ou aux élèves les plus méritant, qui avaient fourni beaucoup de travail dans l’année. . »(1971-1976)

« Il y avait au moment de Noël, un rassemblement des élèves et c’était l’occasion pour chacun de montrer nos talents extra scolaires : danse, musique… . »(1985-1987)

« Une fête de Noël où on faisait des spectacles pour les autres classes (danse, théâtre etc.) et on récoltait un franc de droit d’entrée ou de vente de gâteau maison pour parrainer des enfants malheureux + une fête de fin d’année un dimanche en général où les parents étaient invités avec encore des spectacles.. »(1987-1990)

  Créée par M. Desgrippes, une équipe d’animation, composée d’élèves de 4èmes, se réunit autour d’une surveillante, pour préparer les soirées : carnaval au 2ème trimestre et méga boum au 3ème trimestre.

« Il y avait des soirées d’organisées comme la soirée châtaignes, le carnaval, la méga boum. . »(1994-1998)

« C’est moi qui ai fait le DJ pendant 5 ans à toutes les soirées en ramenant mon matériel de l’époque. J’ai commencé par là avant de finir aujourd’hui DJ mondial. . »(1995-2000)

  M. Desgrippes a été aussi l’organisateur, de 1994 à 2004, du relais Domfront-Mont Saint Michel puis du tour de l’Orne. Environ trente élèves, encadrés de parents et enseignants, ont couru le temps d’un week-end.

  Au temps de Mme Davière, les élèves ont été invités à participer à des actions de solidarité avec les enfants des Philippines. Ils ont couru ou vendu stylos et ballons pour le Téléthon.

Y avait-il des sorties scolaires, des voyages ?

  Les voyages linguistiques se développent en même temps que l’enseignement des langues : en Angleterre, en Allemagne, en Espagne, en Italie pour les latinistes, à Jersey pour les sections européennes. Les échanges scolaires permettent également à nos collégiens de rencontrer de jeunes Allemands ou Espagnols.

Les professeurs proposent des activités ou sorties pédagogiques. Ils sont allés au théâtre avec leur professeur de français. Leur professeur d’histoire leur a fait découvrir les plages du Débarquement, les châteaux de la Loire, de Versailles ou de Fontainebleau, le musée du Louvre, le Mémorial de Caen ou le Puy du Fou.

Il y a aussi les voyages plus ludiques de fin d’année vers les parcs d’attractions (Astérix, Ange-Michel).

« Des passages de l’Avare au réfectoire, matchs de foot de l’équipe de France à la télé au réfectoire. . »(1963-1968)

« Animations (J2 Magazine), Connaissances du monde, soirées musicales à Flers deux ou trois mercredis soirs dans l’année. . »(1966-1970)

« J’ai fait deux sorties scolaires, l’une sur les plages du Débarquement, l’autre dans la Manche (barrage de Vezins, cimetière militaire de St James, zoo de Champrepus), ainsi qu’un voyage pendant les vacances de Pâques à Versailles, Orly et Fontainebleau. Il n’y avait pas de soirées ni d’animations particulières, seulement la fête du Sacré-Cœur, journée sans cours avec messe, repas, sortie culturelle locale ou activités diverses, par exemple, en 5ème, sortie à l’église Notre Dame et au château commentée par l’abbé Lebascle pour nous sensibiliser au patrimoine architectural et à l’histoire locale. . »(1966-1970)

« Un voyage scolaire par an et une fête de l’école. De très bons souvenirs pour les deux. . »(1985-1989)

« Voyage scolaire au parc Astérix, voyages linguistiques, soirées, la super-méga-boom. . »(1992-1996)

Quand étiez-vous en vacances ?
Que faisiez-vous ?

  Autrefois, les vacances commençaient un peu plus tard l’été, parfois vers la mi-juillet et la rentrée avait lieu vers la mi-septembre voire au 1er octobre (1928).
Deux ou trois jours à la Toussaint, deux semaines à Noël, quelques jours pour Mardi Gras, deux semaines à Pâques tels étaient les congés des élèves.

  Pendant les vacances, beaucoup aidaient les parents, les enfants d’agriculteurs notamment.
  Ceux qui le pouvaient partaient dans la famille. Puis vient le temps des colonies de vacances organisées par la paroisse. Pendant que dans l’école, on accueillait des colonies de Ménilmontant.

 

« Une fois pendant les grandes vacances nous avons fait un “tour de province” à vélo jusqu’en Mayenne, avec l’abbé Bazin en moto, et l’abbé Lebascle en mobylette. . »(1953-1955)