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Le règlement

Beaucoup d’élèves considèrent que le règlement était sévère mais juste, ajoute-t-on souvent.

« Le règlement était très strict. Nous en avons retiré les avantages. . »(1930)

« A une époque, on nous avait refilé un maitre, M. Bertin, qui venait, paraît-il, de l’école des Roches, établissement plutôt bourge et top dans l’Eure. Et cet individu, qui se réclamait de l’hébertisme, avait des idées très particulières. Il avait délégué ses pouvoirs de discipline à 4 capitaines, choisis parmi les anciens. Le soir, avant le coucher, réunion dans un grand escalier, appel nominatif et bilan de la journée (punitions pour diverses raisons : retards, mots déplacés, bêtises en tout genre). La sanction tombait selon la gravité, punition infligée : tant de tours du grand jardin à 4 pattes le lendemain matin, après avoir été réveillé à la torche X minutes avant les autres par son capitaine. La coupe était tellement pleine qu’un élève dessinateur émérite, Michel Letessier, nous avait fait des écussons, ATB (anti Bertin) que l’on arborait plus ou moins en catimini sur nous ou à la tête du lit. . »(1942-1945)

Cette expérience ne s’étant pas révélée concluante avait été vite abandonnée. Pendant longtemps, il n’y avait pas de règlement écrit. L’abbé Lebascle rédigea le premier au début des années 1950.

« Le règlement était assez strict mais personne n’y trouvait rien à redire. . »(1956-1961)

« Le règlement était plutôt sévère mais supportable. . »(1963-1968)

 

Qu’exigeait-on ?

« Discipline, obéissance, respect du corps enseignant. . »(1919-1923)

« Nous apprenions : correction, discipline, morale, obéissance, ordre, politesse, respect. . »(1930)

« La discipline, la politesse, l’exactitude, éviter d’être en retard, le silence en classe. . »(1931-1936)

« Quand les cortèges d’enterrement montaient de la gare, nous arrêtions de jouer dans la cour, nous enlevions le béret et restions silencieux. . »(1935-1943)

« Le règlement était très sévère. Il ne fallait surtout pas parler en cours, ne pas dissiper la classe, ne pas lancer de boulettes de papier, ne pas sortir de la cour et ne pas parler à quelqu’un de l’extérieur. . »(1946)

« Nous étions moins hardis que maintenant, nous avions le respect de la hiérarchie professeur-élève. Les sanctions étaient assez rares car la discipline était stricte. . »(1970-1974)

« Règlement sévère, strict, il y avait les surveillants et le silence. C’était plus qu’une obligation. Nous avions à l’époque une appréciation des surveillants d’étude à chaque bulletin trimestriel. Une sorte d’appréciation de vie scolaire avant l’heure. . »(1985-1987)

 

Qu’est-ce qu’il ne fallait pas faire ?
Quelles bêtises avez-vous faites à l’école ?

« Suite à un chahut dans la classe, Melle Poupinet fit semblant d’aller prévenir l’abbé Bazin. Pendant son absence, nous avons, à l’aide d’une ficelle, suspendu sa chaise à l’extérieur par la fenêtre. Après de longues recherches, elle nous a supplié de lui dire où était passée sa chaise. . »(1951-1956)

« Casser des vitres en jouant au foot. . »(1969-1974)

« Aller dans la cour des garçons quand on était une fille. . »(1970-1975)

« « Les filles et les garçons n’avaient pas à se faire la bise, seulement un simple bonjour. . »(1970-1974)

« Être indiscipliné, fumer, avoir une tenue incorrecte ou excentrique. . »(1974-1978)

« Fumer, insultes, chewing-gum. . »(1975-1979)

« Quatre fois, j’ai déchiré une page de mon livre et j’ai dit à mon professeur que je ne pouvais pas faire le travail vu qu’il manquait les pages du livre.. »(1975-1976)

« Des boulettes de papier, boite en bois pour mettre des crayons avec glace dedans pour regarder les copines derrière. . »(1975-1977)

« Bêtise : avoir caché la croix au dessus du tableau. . »(1980-1985)

« Arroser d’encre la blouse de la prof. . »(1981-1985)

« Boule puante dans la chapelle qui était une classe. . »(1981-1985)

« En 4ème B, les élèves avaient déplacé l’estrade pour que le professeur de maths en remplacement se casse la figure. Cela n’a pas marché et vu que personne ne s’est dénoncé, l’abbé Letellier nous avait passé un sacré savon mais les coupables ne se sont jamais dénoncés. . »(1987-1990)

« J’ai fumé dans un placard en cours. Pas très malin. . »(1991-1995)

« Ne pas cracher, ne pas parler à une personne étrangère à l’école, ne pas fumer, ne pas jeter de papiers par terre, ne pas boire d’alcool, ne pas sortir du collège. . »(1992-1996)

« La plus grosse bêtise, j’hésite entre avoir collé la porte de la salle de techno à la colle à bois, la boule puante sous la chaise d’une prof ou… non je ne peux pas le dire. . »(1995-1999)

« Jeter des Vache-qui-rit sur les voitures, bataille de petits pois. . »(1995-2000)

Quelles étaient les sanctions ?

« Je me souviens d’une punition très éducative : une ligne d’écriture à refaire jusqu’à ce qu’elle soit parfaite. . »(1930)

« Il y avait les arrêts pendant les récréations, c’est à dire faire le tour des sapins dans la cour, les lignes d’écriture. Ce qu’il y avait à craindre, être consigné le jeudi, cette consigne pouvait durer plusieurs jeudis, ceci arrivait pour avoir manqué l’école sans motif ou négligence dans le travail, ne pas avoir étudié les leçons ou négligé les devoirs. Il y avait un maître qui avait une gaule assez longue pour atteindre le fond de la classe. . »(1931-1936)

« Melle Guillard qui était propriétaire de la ferme de mes parents m’avait demandé d’apporter de longues baguettes qui lui servaient à montrer au tableau et à atteindre les élèves du fond de la classe. Mes camarades m’en avaient voulu. . »(1935-1943)

« Écrire des lignes, par exemple 100 lignes ou verbe à copier à tous les modes, tous les temps, par exemple, je ne dois pas être violent avec mes camarades. Et puis consignes le jeudi ou visite au Directeur. . »(1935-1943)

« Recopier 50 fois telle poésie. Les surveillants n’étaient pas féroces, assez sympas. L’abbé Bazin m’a plusieurs fois frotté énergiquement les oreilles, c’est très douloureux. . »(1939-1945)

« Je me rappelle avoir reçu une superbe gifle parce que je parlais en rentrant dans la classe. . »(1943-1949)

« « Silence obligatoire dès que la cloche sonnait et mise en rang. La sanction basique consistait en des « arrêts ». La faute d’indiscipline valait une demi-heure d’arrêts, mais le tarif moyen était d’une heure, la faute la plus grave valait deux heures. Ce temps d’arrêts consistait à tourner, pendant les récréations, autour des 3 sapins situés au milieu de la cour, les bras croisés. A la fin de la récréation, on allait faire signer un petit carnet pour que soit inscrit le temps d’arrêt qui avait été effectué. Naturellement, il convenait de recommencer à tourner à la récréation suivante. Pour les grosses indisciplines ou les graves insuffisances au travail, on était consigné le jeudi après-midi, ce qui signifiait que l’élève externe devait revenir à l’école. . »(1945-1952)

« Les arrêts le long du grillage du jardin, chapitre d’histoire à copier, marche commando avec l’abbé Lebascle en cas de punition collective de pensionnaires. . »(1959-1965)

« Colles et quelques gifles par-ci par là. . »(1969-1974)

« Le surveillant nous disait : de1 à 500 lignes, en anglais, en toutes lettres bien entendu. Alors dès qu’on avait des lignes, on répétait cette phrase. . »(1966-1972)

« Colle le samedi, ramasser les papiers sur la cour. . »(1971)

« Une heure de colle en 6ème par une prof de français parce que je me balançais sur ma chaise et malheureusement contre la cloison accordéon qui s’est ouverte sur une autre classe. . »(1976-1980)

« J’ai été collée parce que, lors d’une sortie, les garçons et les filles devaient être séparés. J’ai dit qu’il ne fallait pas mélanger les torchons et les serviettes. La surveillante ayant entendu, j’ai été collée. . »(1976-1980)

« Corvée de vaisselle pendant un mois. . »(1978-1982)

Le jour de retenue est passé depuis les années 1970 au mercredi après midi.

« 100 lignes, colles le mercredi ou samedi, ramasser les papiers. . »(1985-1989)

« Les punitions étaient de copier des parties du livre d’histoire. En 3ème, j’ai du copier les ¾ du livre ! . »(1987-1990)

« Copier le règlement, le midi, manger seul à table, copier des lignes. . »(1992-1996)

« Nettoyer les toilettes, ramasser les papiers, le p’tit bureau, apprendre le livre d’histoire. . »(1992-1996)

« Quand on était puni, on allait à la cantine apprendre par cœur des textes tirés du livre d’histoire-géographie. Une cantine bruyante étant le lieu idéal pour apprendre, cela va de soi. Ne vous y trompez pas, je chéris ces souvenirs. . »(1995-1999)

« « A l’intérieur du self, il y avait une table réservée aux punis. Cette table réunissait un, deux, voire trois punis qui devaient attendre que tous les élèves du collège soient passés pour pouvoir aller se servir. En attendant, il fallait apprendre un texte par cœur et ensuite, pas de récré, il fallait nettoyer toutes les tables. . »(1997-2001)

« Il y avait une punition qui consistait à obliger une fille à passer ses récrés, pendant une semaine, par exemple, dans la cour des filles. . »(1997-2001)

Comment étaient les surveillants ?

« Les surveillants étaient plus ou moins sévères et, comme toujours, plus ou moins appréciés. . »(1966-1970)

« Aïe, aïe, aïe … . »(1981-1985)

« Si je lui faisais un sourire, je n’avais pas de punition. . »(1984-1989)

« Pénibles, abusaient de leurs fonctions, pas vraiment un rôle de surveillant pour avoir exercé ce métier quelques années. . »(1984-1988)

« J’adorais Madame Paudois, elle était exigeante juste et gentille. . »(1985-1987)

 

« Comme tous les surveillants : injustes, sadiques, méchants, enfin, c’est ainsi qu’on les voyait. Maintenant, je me dis que c’est des gens qui nous aimaient sûrement beaucoup pour nous supporter. . »(1995-1999)