News

 Les bureaux du collège seront fermés du 13 juillet au soir et réouvriront le 22 Aout au matin

 Pour ceux qui le souhaitent, voici le lien listes de fournitures 2023 - 2024

 

                         Pour embarquer vers une visite virtuelle  << cliquer ICI >>

 

 

     Venez découvrir bien d'autres photos et articles sur

la page FaceBook de notre collège….en lien ICI

 

                                                                 

La vie religieuse

Dans une école catholique, la vie religieuse occupe une place importante, notamment par la présence de prêtres comme directeur ou comme enseignant.
La prière a disparu du temps de classe depuis les années 1980. Il y a des heures de catéchèse. Les temps forts remplacent les retraites. Noël et Pâques donnent lieu à des célébrations.

Il y a eu un service religieux à l’école jusque dans les années 1970, il a cessé avec la disparition de l’internat. Le départ des prêtres a fait décroître les temps consacrés à la religion au collège.
Rappelons que plus de 20 prêtres ont commencé leurs études au Sacré-Cœur ainsi qu’un religieux cistercien.

Quelle était la place de la religion dans l’école ?
Etiez-vous obligés de faire la prière ?
Fallait-il aller à la messe ?

« Il fallait aller à la messe le matin et il y avait aussi le salut à l’église le dimanche. C’était une occasion pour les filles et les garçons de se rencontrer. . »(1936-1938)

« Prière en classe le matin et le soir, Bénédicité au repas avant et après.
Une retraite tous les ans, j’ai un souvenir terrible d’une retraite sur l’état de grâce et la mort.
Il nous fallait avoir une conduite pour aller au catéchiste, à l’église.
L’abbé Bazin parlait souvent du Séminaire, des vocations et il passait d’autres religieux de temps en temps.
Il y a eu le temps des Croisés, les Cœurs Vaillants et l’ouverture de la JAC.
» (1935-1943)

« L’AVANT VATICAN II, L’APRES VATICAN II AU SACRE CŒUR

Comment réunir la grande histoire avec la petite histoire….

    Avant Vatican II
  Les prêtres portaient la soutane, la messe était en latin. Lorsque Monseigneur l’évêque arrivait au Sacré-Cœur, c’était toute une cérémonie protocolaire. Les élèves étaient avertis quelques jours avant sa venue, il nous était communiqué le lieu où nous devions nous tenir lors de son arrivée.
  Une fois, en fin d’après midi, son arrivée imminente fût annoncée, tous les élèves furent réunis alignés et rangés devant le perron, le directeur l’abbé Letellier, les autres prêtres et quelques professeurs étaient positionnés sur l’escalier d’entrée. Une Peugeot noire 404 déboucha de la route de la gare entra dans la cour. Deux personnes étaient installées dans cette voiture, un chauffeur, et à l’arrière, un personnage avec une soutane violette. La voiture s’arrêta, le chauffeur avec costume et casquette, ouvrit la porte droite arrière. Le personnage sortit. Un homme de moyenne taille, les cheveux grisonnants, un ventre arrondi, un visage souriant mais traduisant l’autorité, fut accueilli par des applaudissements des élèves.
Le directeur du Sacré- Cœur avec l’ensemble des professeurs descendirent les marches.
  Ces derniers furent présentés à Monseigneur l’évêque, puis ce fut le tour des élèves quelques-uns ont eu le privilège de baiser son ’anneau qu’il portait à son annulaire droit. Ce fut pour le dernier à l’embrasser l’assurance de récupérer le virus grippal du premier. Cet évêque s’appelait Monseigneur Pioger.

    Après Vatican II
  Au Sacré Cœur, les prêtres portaient des vêtements civils, seule la petite croix épinglée sur le rebord de leur veste les distinguait de leurs collègues professeurs. Les messes effectuées le matin dans la chapelle du Sacré-Cœur étaient en français.
  Une fois, l’évêque de Sées arriva, vraisemblablement pas à l’heure prévue. Dès que la voiture, une Simca 1100, entra dans la cour, le directeur du Sacré Cœur se pointa au grand escalier.
  La voiture continua son trajet pour faire une manœuvre prés des préaux proches du réfectoire. Puis au lieu de revenir vers l’escalier, la voiture s’immobilisa près d’un des préaux, le petit. Un homme seul en vêtement civil sorti de la voiture qu’il pilotait, c’était l’évêque de Sées. A peine descendu, il interpella l’un des jeunes qui jouait au pingpong, lui demanda sa raquette et se mit à jouer avec eux. Le directeur arriva en courant avec les autres prêtres pour voir le nouveau style de leur évêque. Voilà pour moi l’une des différences de l’avant et l’après Vatican II au Sacré Cœur. Cet évêque s’appelait Monseigneur Derouet.
» (1962-1971)

« L’instruction religieuse était faite par une religieuse à l’Ange-Gardien. Elle abordait aussi les sujets de la vie comme le flirt, selon ses convictions. On écoutait mais il n’y avait pas d’échanges. » (1965-1969)

« Prières obligatoires le matin, je crois, le midi à la cantine et le soir à la fin de l’étude. Il y avait aussi chaque semaine un cours d’enseignement religieux. » (1966-1970)

« Il y avait une messe obligatoire de temps en temps, notamment lors de la fête du Sacré-Cœur. L’abbé Letellier rappelait fréquemment qu’à la messe, chanter, c’est prier deux fois. » (1966-1970)

« Messe facultative le matin avant les cours, prière tous les jours dans toutes les classes, selon les professeurs, petit mot du soir, prière du soir à la fin de l’étude. A tour de rôle, nous servions la messe vers 7h30. » (1968-1972)

« Le midi, possibilité de faire une heure de réflexion avec l’abbé Lebrun. » (1975-1979)

« Caté pour ceux qui font la communion. » (1976)

« Le midi, possibilité de faire une heure de réflexion avec l’abbé Lebrun. » (1975-1979)

« Nous écrivions tous les soirs une prière ou un chant religieux au tableau, et nous chantions tous les matins. Cela me rappelle qu’un jour, j’étais responsable de l’écriture de ce chant et j’avais oublié deux ou trois paroles, du coup, à un moment donné, la chanson est partie dans tous les sens. » (1985-1987)

« Prière le matin, essentiellement avec les prêtres. » (1985-1989)

« Le Directeur passait dans les classes la veille des dates religieuses pour nous dire d’aller à l’église le lendemain et repassait le lundi quand il ne nous y avait pas vus. Nous allions à la chapelle 1 à 2 fois par an, Noël et Pâques je crois. J’adorais, cela avait un côté mystérieux. » (1987-1990)

« Célébration le jeudi, coin prière le midi. » (1992-1996)

« On percevait encore l’héritage du temps pas si lointain où c’étaient les religieux qui administraient l’ensemble. Il y avait encore une aumônerie, et la chapelle était parfois l’objet de célébration pour des événements plus ou moins gais. » (1995-1999)