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Le personnel

Qui était directeur ?

  La direction a connu plusieurs changements au cours du siècle.
Le premier directeur fut M. Agrinier. Il est remplacé dans les années 1920 par M. Lemeur.
Puis, arrive l’abbé Bazin qui restera directeur du Sacré-Cœur de 1926 à 1962, excepté une absence involontaire de 1939 à 1940, époque à laquelle il est mobilisé. Pendant cette courte période, il est remplacé par M. Forte-Gex.

En 1962, l’abbé Bazin malade doit abandonner la direction du collège.

L’abbé Bazin Directeur de 1926 à 1962

L’abbé Bazin a joué un rôle primordial dans la vie cette école qu’il a dirigée pendant 36 ans.

« L’abbé Bazin, devenu Doyen vers 1942 (cape violette), il était très proche des élèves mais assez sévère. . »(1939-45)

« L’abbé Bazin, directeur, remplaçait des fois un maitre absent. C’était différent et souvent relâché. Il débordait toujours des programmes, nous expliquait beaucoup de choses, on parlait de tout. Très ouvert, c’était à la fois drôle et enrichissant. . » (1935-1943)

« L’abbé Bazin, toujours prêt à dialoguer et à remonter sa soutane pour jouer au foot au cours de la récréation. . » (1941-1945)

M. l’abbé Lebascle assure l’intérim pendant six mois avant l’arrivée de M. l’abbé Letellier. Il dirige le collège de 1962 à 1990.

« L’abbé Letellier, le Directeur, à la fin de chaque trimestre, passait dans chaque classe pour nous donner nos notes t nous indiquer notre classement par rapport aux autres élèves de la classe, avec des commentaires devant tous les élèves. . » (1966-1970)

« Le Directeur passait dans les classes plusieurs fois par an, notamment pour la remise des carnets de notes, dans l’ordre du meilleur au moins bon, avec un petit mot pour chacun. . » (1987-1990)

A partir de 1990, Mme Davière est la directrice du collège. Elle y reste jusqu’en 2002,

« Elle était très gentille avec les élèves. . » (1992-1996)

« La Directrice dialoguait peu avec les élèves. . » (1994-1998)

« On tremblait quand on devait aller dans son bureau, ce n’était jamais bon signe. . » (1997-2001)

M. Laguérie prend la direction du collège entre 2002 et 2007.
Depuis 2007, M. Lerevenu est aux commandes du Sacré-Coeur.

Les professeurs

Les enseignants ont changé, certains sont restés longtemps. Quelques uns ont marqué les élèves, il y avait ceux que l’on craignait, ceux qui manquaient d’autorité, ceux qui vous ont passionné. Il y a toujours eu des femmes enseignantes, même avant la mixité.
Citons quelques anciens, des plus récents, dans le désordre, sachant que cette liste n’est pas exhaustive.

En Primaire :

Melles Alleaume, Butet, Gange, Gazeau, Guillard, Pelvet, Poisson, Poupinet, Mme Quentin, MM. Chapelle, Corbel, Heuzé, Leblanc, Lemeur, Mary, Morel, Ridereau

En collège, par matière :

Français : abbés Bazin, Guérin, Lebascle, Letellier, M. Launey, Melle Vauloup, Douchin, Mmes Philippe, Crétois-Anfray, Drieux, Chesnel, Dufeu, Esnault, Békari, Ballière, Brisset, Toubel

Maths : Sœur Suzanne, Melles Boullé, Dumesnil, Pélier, Couturier, Legrix, Mmes Sochon-Le Roy, Davière, Vincent, Letard, Hudelot, Brard, M. Lasseur

Anglais : abbé Bazin, Sœur Suzanne, Melle Claveau, Guesdon, Mmes Chausserie, Dufeu, Esnault, Mélin, MM Mélin, Mottier

Histoire-Géographie et Education civique : abbé Guérin, Mme Mottier-Madelaine, MM Davy, Jamet, Martin

Sport : Mmes Paudois, Bouquerel, Melle Jouvencel, MM Aulair, Lebigot, Mas, Doucet

Sciences : Mmes Launay, Davière, Tartivel, Melle Panaud, MM. Trassard, Pottier, Jeanne

Allemand : Melle Riquier, Mmes Pottier-Rey, Lemaitre, Rault

Espagnol : Mmes Couin, Coyard, Dessoude

Latin : abbés Lebascle, Letellier, Mmes Anfray, Békari, Melle Toubel

Grec : abbé Letellier

Art : Mmes Charrier, Delabroise, Cougé

Musique : Mmes Gagner, Legendre-Bottin, M. Bignon

Travail manuel : Mmes Delabroise, Chesnel

Technologie : MM Mottier, Babouloul, Deslandes, Derouault, Laguérie, Ferron

Aumônerie : abbé Lebrun

Surveillants :
M. Thomelin était surveillant général, M. Desgrippes le remplacera.
M. Bonhomme, Mme Paudois, Thierry, Anne-Sophie, Pauline, Sonia, Nathalie,

N’oublions pas l’intendance et le secrétariat :
Melles Poisson, Lecrosnier, Mme Denis

Quelques anecdotes les concernant :

« Nous souhaitions l’anniversaire de nos professeurs. Un petit cadeau, offert par un élève. Ce jour là, Alphonse Heuzé en a été touché. Emu, il nous a dit, son état d’âme, qu’il nous aimait bien, les élèves et il nous a demandé si le matin, après la prière, nous le remarquions encore en silence, arrêté. “C’est que, dit-il, je demande à ma petite fille partie au ciel de m’aider à vous comprendre et à bien faire la classe. M. Heuzé était réputé sévère (vache), à partir de ce jour, je l’ai aimé et considéré comme un bon, quelqu’un de droit. . » (1935-1943)

« M. Heuzé s’est révélé à la fois paternel et doté d’une autorité de fer. Aucun de nous n’aurait songé à bouger dans sa classe. En autre, une petite fenêtre intérieure reliait sa salle à celle de Melle Buté ; ce qui permettait à M. Heuzé de surveiller les quatre sections à la fois… et d’intervenir au besoin chez sa collègue. Au cours de mon année de 10è, j’avais, un jour, fait trop de bruit dans le couloir et dérangé M. Heuzé. Celui-ci m’avait fortement giflé, happé et installé à genoux dans sa classe. Je me souvenais de cet incident qui n’avait suscité en moi aucun sentiment de révolte. . » (1942-1945)

« M. Heuzé a su, ainsi qu’à bien d’autres, m’apprendre, pour toute la vie, les « rudiments »avec la plus grande solidité. Il axait son enseignement sur trois choses : la grammaire et l’orthographe, l’arithmétique et l’inculcation du sens de la chronologie par l’apprentissage de dates. Cela dit, il n’oubliait pas la « leçon de choses »… La pédagogie était fondée sur l’émulation et la rapidité. Chaque semaine, dans l’établissement, les résultats donnaient lieu à un classement, le premier portait la croix durant les sept jours suivants. Un système de bons points stimulait le zèle.
Compétition en calcul mental…nous devions lever la main droite, armée d’une plume « sergent major », durant l’opération mentale et n’inscrire le résultat qu’au signal donné. Pour ma part, les seules dates que je n’ai jamais oubliées, malgré mon métier d’historien, sont celles apprises chez Monsieur Heuzé.
. » (1942-1945)

« M. Corbel avait l’habitude de priser, en cachette des élèves. Il sortait dans le couloir pour prendre une prise. Il nous arrivait d’entrer avant lui en classe et de rassembler sur son bureau en un petit tas le tabac à priser qui s’était répandu. Sans rien dire, il balayait de sa main ce petit tas “accusateur”. . » (1936-1938)

« MADEMOISELLE BUTET NOTRE MAITRESSE
  Durant cette première année scolaire, nous étions en dixième en école primaire. Notre maîtresse, mademoiselle Butet savait avec patience et bonté transmettre les premières bases de l’écriture, de grammaire et de calcul à une classe de garçons. Elle dispensait les cours à 2 sections, la onzième et la dixième.
  Après la fin de la classe, vers 16H45, et après une courte récréation et un goûter, les grands rentraient en étude. Mon frère et moi-même, effectuons nos devoirs et nos leçons dans notre chambre.
  Avant de jouer, il nous avait été demandé de venir montrer nos devoirs et de réciter nos leçons à notre maîtresse. A cette époque Melle Butet approchait de la retraite. Pour la trouver, ce n’était pas compliqué. Avec mon frère, nous sortions de notre chambre, empruntions un escalier en colimaçon, au deuxième étage, débouchions sur un couloir obscur un peu impressionnant avec plusieurs portes. L’une d’entre elles, à droite, permettait d’accéder à la chambre de notre maîtresse. En effet elle habitait au Sacré-Cœur.
  Nous lui présentions nos devoirs, elle les corrigeait, apportait quelques rectifications puis nous récitions les règles de grammaire ou quelques strophes de fables.
  Sa chambre nous fascinait par sa collection de poupées avec des costumes de différentes régions, sa fenêtre donnait sur le mont Margantin. Il n’y avait pas de lotissements et de zone industrielle, le point de vue était magnifique.
  Elle a vécu une grande partie de sa vie dans cette chambre, descendait à la cuisine le soir pour venir chercher une soupe chaude puis remontait dans son univers.
. » (1962-2071)

« NOTRE PROFESSEUR DE FRANÇAIS
C’était un petit homme avec un éternel béret sur la tête, une pipe qu’il bourrait régulièrement avec un tabac à la bonne odeur et qu’il fumait lors de ses moments de détente. Son regard était vif derrière ses lunettes d’écailles. Le français était sa deuxième vie après sa vocation. Un surnom lui avait été attribué depuis des lustres par des générations d’élèves, Bas c…
Il apprenait les règles grammaticales avec une méthode que j’ai uniquement rencontrée dans le métier d’ébéniste Il ciselait les phrases, peaufinait la grammaire.
Le souci du détail et les astuces pour mémoriser cette belle langue avaient trouvé leur maître.
Toutefois l’exigence qu’il avait pour la pureté de la langue, la patience qu’il avait auprès des élèves était exaspérée par la répétitivité de nos étourderies.

Attention, cela va être notre fête !
Il avait en charge plusieurs classes et chacune d’entre elles était identifiée par un protège cahier : les rouges pour les sixièmes, les verts pour les cinquièmes, les jaunes pour les quatrièmes, les bleus pour les troisièmes. Sa chambre qui faisait office aussi de bureau était installée au premier étage, juste au-dessus du préau, pas très loin du réfectoire. Lorsque les cours étaient finis, il partait avec ses piles de cahiers aux couleurs différentes, la pipe coincée entre ses dents.
Sa fenêtre qui donnait sur la cour était régulièrement entrouverte, parfois des exclamations de colère arrivaient jusqu’aux oreilles des élèves qui se trouvaient dans la cour ou dans le préau à jouer ou à bavarder, c’était mauvais signe pour quelques élèves dans les jours prochains.
Mais il lui arrivait parfois, dans un dernier geste de colère, d’envoyer tous les cahiers par la fenêtre du premier étage. La couleur des protèges cahiers permettait d’identifier quelle classe aurait droit à son intervention salée. Lors de mon passage en quatrième, nous avons vu nos cahiers sortir en paquet de la fenêtre puis effectuer un vol aérien et un atterrissage forcé sur le sol de la cour. Quelques instants après, avec un calme olympien, il récupéra les cahiers éparpillés. En cours par la suite, toute la classe, des bons élèves jusqu’aux derniers, a eu droit à un savon.
Une fois l’événement passé, tout était oublié, et il retrouvait son humeur sympathique pour chacun d’entre nous.

Il avait des talents cachés
Il nous faisait étudier des scènes de Molière : Le Bourgeois gentilhomme, Tartuffe, et souvent il se mettait dans la peau d’un des personnages. L’Avare fut pour moi l’un de ses meilleurs rôles. Il tenait son livre dans sa main droite, lisait le texte mais aussi le mimait. La classe était sa scène, le bureau faisait partie du décor, les élèves étaient les spectateurs, pas dans la salle mais sur scène. Car il évoluait partout dans les allées, sur l’estrade. Lorsque l’Avare de Molière a perdu sa cassette, il était le personnage hagard, les yeux exorbités, les joues écarlates, il courait après sa cassette montait sur la chaise, regardait sous le bureau. Il était hilarant. Les élèves étaient surpris de voir leur professeur plutôt sérieux assurer un numéro d’artiste digne des acteurs de la comédie française.
Il avait à son actif plusieurs classes où il transmettait son savoir. C’était l’abbé Lebascle.
. » (1962-1971)

« On devinait l’humeur de l’abbé Lebascle selon la position du béret sur la tête. Et certains jours, il fallait mieux se faire oublier. . » (1963-1968)

« L’abbé Lebascle aimait beaucoup en français utiliser des moyens mnémotechniques. Ainsi pour le passé simple : d’abord nous nous vîmes, ensuite nous nous plûmes et enfin nous nous plumâmes. C’était également un spécialiste du lancer de règle pour rappeler à l’ordre les élèves au fond de la classe. . » (1966-1970)

« LA PROF D’ANGLAIS 1970
  Une Voiture 2 CV première génération avec le coffre arrière bombé arrivait dans la cour avec des soubresauts.et un nuage de poussière. C’était notre professeur d’anglais, un petit bout de femme aux cheveux blancs, de belles rides sur le visage…
  Elle était la tante de Brigitte BARDOT, époque où cette dernière était frivole avec des films qui à l’époque étaient considérés comme osés. Quelques magazines dans laquelle B.B était photographiée avaient pu franchir sous couvert les limites de l’enceinte du Sacré Cœur.
  Notre professeur d’anglais ne parlait jamais de sa nièce B.B, c’était un sujet tabou et il nous avait été dit qu’elle était en désaccord avec son comportement et ses mœurs.
Notre professeur avait un accent très british qu’elle nous communiquait avec enthousiasme. Toutefois ce qui la caractérisait, c’était sa distraction.
  Un jour, lors d’un cours d’allemand, notre professeur d’allemand avait disposé ses documents, livres et cahiers sur le bureau placé sur une estrade. Puis il commença son cours en se plaçant au fond de la classe, soudain la porte s’est ouverte, notre professeur d’anglais arriva avec énergie poussa l’ensemble des documents du bureau, s’installa sur la chaise et commença à lire à voix haute un article en anglais, le nez plongé sur son document. Les élèves regardaient alternativement le professeur d’allemand ébahi et madame le professeur d’anglais, concentrée sur sa lecture.
Le professeur d’allemand s’approcha du bureau, se gratouilla la gorge pour attirer l’attention.
Elle leva très rapidement la tête indiqua que s’il avait quelque chose à lui transmettre, il devait attendre la fin de son cours et replongea dans sa lecture.
Tous les élèves se sont mis à rire, ce qui lui permit de revenir à l’état présent et le professeur d’allemand en profita pour lui préciser qu’elle s’était tout simplement trompée de classe.
J’ai cours avec les quatrièmes modernes c’est bien ici ?
- Non-Madame ce sont les quatrièmes classiques.
Un petit instant d’intégration de réalité et elle est repartie aussi vite qu’elle était venue.

  Une anecdote nous a été racontée sur sa grande distraction. Elle est venue un certain lundi matin à la première heure de cours s’est installée dans la salle, Le directeur du Sacré cœur surpris de voir la voiture de celle ci dans la cour garée prés de la classe où elle enseignait l’Anglais entra dans la classe.
Que faites-vous ici aujourd’hui dans cette classe Madame Claveau?
Mais j’attends mes élèves !
Mais madame, nous sommes aujourd’hui lundi de Pentecôte, jour férié !
. » (1962-1971)

« M. … un gros fumeur en classe, et oui, c’était possible à l’époque. . » (1976-1980)

« Je me souviens d’un prof curé qui fumait continuellement sa pipe, il nous infectait même pendant les cours. . » (1978-1982)

« Certains professeurs étaient sévères, notamment l’abbé Lebascle mais qui était un excellent professeur. L’abbé Guérin, également très bon professeur avec qui on pouvait dialoguer facilement . » (1979-1982)

« Le très gentil abbé Guérin avait le dos tourné, nous avons décidé de jeter toutes nos trousses par la fenêtre ouverte … sauf que le directeur passait à ce moment là sous la fenêtre. Si bien que nous l’avons vu apparaître quelques secondes plus tard en pétard, demandant qui avait jeté sa trousse. L’abbé Guérin n’avait toujours pas terminé de noter ses phrases au tableau et a spontanément répondu que cela ne venait pas de sa classe. Résultat : colle générale. . » (1979-1983)

« L’abbé Lebascle, professeur de français, était réputé pour sa sévérité. On tremblait tous à l’idée d’aller en cours avec lui. J’ai appris à faire moins de fautes d’orthographe car en fait, c’était un homme très gentil quand on travaillait correctement . » (1981-1984)

« Merci à M. Mélin de m’avoir réconcilié avec l’anglais. . » (1984-1988)

« Je me souviens de mes professeurs de français et de latin. Ils n’étaient pas sévères, ils étaient exigeants et c’est tant mieux. Et petite anecdote qui est souvent arrivée à pas mal d’élèves, en sixième, j’ai appelé ma prof de français « Maman », c’est dire si on avait peur. . » (1985-1987)

« J’ai un coup de cœur particulier pour mon prof de sciences naturelles, M. Pottier, un prof génial et, c’est en partie grâce à lui que je suis infirmière aujourd’hui. Gentil, juste, passionné, généreux. . » (1986-1990)

« L’abbé Guérin qui faisait son chapelet pendant les interrogations en fermant les yeux pendant qu’on se passait les copies. . » (1987-1990)

« La salle de M. … le plus gros fumeur que je connaissais à l’époque avec toutes les publicités anti tabac. . » (1992-1996)

« Il y avait un laboratoire de SVT dont le maitre de cérémonie était l’inénarrable M. Pottier qui ne manquait pas de narrations. Les histoires réelles ou fictives qui illustraient ses cours sont devenues mythiques quand on en parle entre anciens. . » (1995-1999)

 

« Un prof de SVT qui chaque année devait prendre sa retraite ! Il avait connu les parents de certains de mes camarades comme élèves ! Chaque classe a le souvenir d’une histoire invraisemblable qu’il avait raconté : par exemple, disait-il avoir tué un sanglier avec une canne de golf !!!! . » (1997-2001)